3 pratiques pour vivre la vie de manière plus positive !
Nous sommes responsables à plus de 40% de notre capacité à être heureux !
Comme expliqué dans mon précédent article « La psychologie positive au travail : un vecteur de performance ! »[1], notre capacité à être heureux dépend à 50% de la génétique, à 10% des circonstances extérieures et à 40% de notre regard sur les évènements.

Alors présumons que notre capital génétique de départ ne peut être négatif dans sa totalité, nous avons finalement un pouvoir d’action sur 50% de notre capacité à être heureux. Tout cela va donc dépendre des lunettes que nous portons pour regarder la vie.
Il est possible d’entrainer notre cerveau à devenir plus positif ! Il semblerait en effet, selon le chirurgien Maxwell Maltz, qu’il faille environ 21 jours pour former une nouvelle habitude. Notre cerveau est plastique et peut donc être « recâblé » positivement.[2] Les neurones modifient leurs connections entre eux avec l’expérience et la pratique.
Sachant cela, je vous propose d’expérimenter 3 pratiques quotidiennes pour entrainer notre cerveau – et donc nous-même – à vivre la vie de manière plus positive !
1ère pratique : Les 5 actes de bienveillance
Cette pratique se distingue par sa facilité et son immédiate gratification pour la personne qui la réalise. Elle a été développée par Sonja Lyubomirsky suite à ses études sur la gentillesse.[3] La pratique est la suivante : Une fois par semaine, convenez d’un jour où vous réaliserez 5 actes de bienveillance envers différentes personnes ; que ce soit des grands actes (donner son sang ...) ou de petits actes (préparer le café d’une collègue...). Ces actes doivent être différents au cours de la journée. Prenez soin de noter à l’écrit les actes de bienveillance que vous aurez réalisés. En devenant plus conscient des interactions sociales positives à travers la compassion, le niveau de bonheur augmente.
La compassion, ça sert à quoi ?

Lorsque l’on éprouve de la compassion (au même titre que l’empathie), cela active notre système vague. Le nerf vague est le nerf crânien relié au corps qui a la plus grande portée : il est responsable du positionnement de la tête, de la parole, de la digestion et surtout du système parasympathique. Le nerf vague se rapporte donc entre autres à notre capacité à se lier d’amitié et à être socialement connecté.[4]
Selon deux études menées par Sara Konrath de l’Université du Michigan[5]et Stéphanie Brown de l’Université de Stony Brook[6], la compassion permettrait d’augmenter considérablement l’espérance de vie. Aider les autres serait deux fois plus puissant pour le système cardiovasculaire que prendre une aspirine.
En somme, ressentir la conviction profonde que nous sommes inextricablement liés les uns aux autres, c’est se permettre de vivre plus heureux.
2ème pratique : Le journal de gratitude
Aussi nommé « 3 kifs par jour » par Florence Servan-Schreiber[7], le journal de gratitude est une des pratiques de psychologie positive les plus testées dans le monde. Cette pratique incite à réfléchir et à écrire sur les moments de notre journée pour lesquels nous avons ressenti de la gratitude. Ce peut être également des actes ou des personnes envers lesquelles nous nous sentons reconnaissants particulièrement ce jour. Se concentrer sur le positif permet d’être plus attentif aux bonnes choses de la vie et d’y participer plus pleinement.[8]
La gratitude, ça sert à quoi ? [9][10]:

Des recherches de l’Université de Berkeley ont permis de constater que les personnes généralement plus reconnaissantes présentaient une plus grande sensibilité neuronale dans le cortex préfrontal interne, une zone cérébrale associée à l’apprentissage et à la prise de décision. Cette recherche a également prouvé que les personnes ayant exprimé leur gratitude par écrit ont montré une plus grande activation dans le cortex préfrontal médian lors d’un test scanner IRMf. Ce qui est étonnant est que cet effet a été constaté trois mois après le début de l’expérience. Cela suggère donc que le simple fait d'exprimer de la gratitude peut avoir des effets durables sur le cerveau.[11]
3ème pratique : La pleine conscience et la méditation
