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Identifier et utiliser ses forces pour un fonctionnement optimal



Psychologie Positive Grenoble Camille Lamouille

"Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson par sa capacité à grimper aux arbres, il passera sa vie entière persuadé qu'il est totalement stupide."
- Albert Einstein -

Psychologie Positive Grenoble Camille Lamouille

Commençons par une expérience : prenez un bout de papier, un stylo et écrivez « j’utilise mes forces » avec votre main qui n’est pas votre main préférentielle. Notez intérieurement ce que vous ressentez. Puis faites la même chose avec l’autre

main.

Que ressent-on lorsque l’on utilise une caractéristique qui n’est pas notre préférence ? On perd de l’énergie, on se contraint, on ressent la frustration, et au bout du compte on s’épuise. Tandis que si l’on se concentre sur notre préférence, on prend du plaisir, on gagne de l’énergie, et on peut se développer deux fois plus vite.

Cette expérience nous décrit la différence entre une force et une faiblesse. Notre société est construite autour d’une idée phare : « Il faut corriger ses faiblesses !». Ainsi la plupart des individus sont plus conscients de leurs faiblesses que de leurs forces. Les chercheurs ont observé que seule la moitié des individus est capable de nommer ses forces. Demandez à votre collègue quelle est sa vraie force, il/elle ne saura pas forcément vous répondre ; demandez-lui plutôt quelle est sa faiblesse, il/elle pourra vous en citer 10. La société est construite sur cette représentation. Dès la petite école, il faut travailler ses lacunes pour progresser et non renforcer ses domaines d’excellence. Ce n'est pas spécifique à la France, ce phénomène s'observe également sur d'autres continents, notamment en Asie. Cela serait dû à deux préjugés ancrés dans l'inconscient collectif, nous éclaire le Dr Ilona Boniwell, le premier préjugé consiste à penser que si l'on travail dur et fait des efforts on peut devenir performant dans tous les domaines. Le deuxième préjugé consiste à penser que pour se développer, le meilleur moyen est de travailler nos faiblesses pour en faire des forces.[1]

I. Un autre angle d’approche est possible :

potentialiser sur nos forces et faire la paix

avec nos faiblesses


Et si on prenait un autre angle d’approche ? Si on considérait que pour pallier nos faiblesses, il fallait se concentrer sur nos forces pour en tirer le meilleur ?